C’est La question qu’on se pose avant chaque défilé Chanel. Au fin fond de l’espace ou des océans ? Non, cette fois, il était question de garder les pieds sur terre… en forêt. Mais pas n’importe quel endroit de la forêt : un sous-bois à la lumière d’un été indien, la plus flatteuse des lumières. Un défilé doux et chaleureux dont chaque passage semblait sortir tout droit d’une feuille d’érable ou de racines profondes : tweeds orange, magenta et pourpre pour un automne doré, motifs rappelant les veines des arbres des forêts du Nord… Longues jupes évasées sous de petites vestes matelassées ou de longs blazers découpés en pointe, manteaux boutonnés de haut en bas, jusqu’au sol même, longues écharpes enroulées autour du cou, cuissardes dorées, broderies denses, touche d’érable (encore) doré (toujours). Puis, des robes noires, mais avec des gants de couleur rose, portées quelquefois avec des sortes de doudounes, posées sur les épaules – à l’italienne. En automne, le fond de l’air peut être frais. « L’automne est ma saison préférée », dit Karl Lagerfeld. Ce dernier défilé en est bien la preuve.
Chanel aux couleurs d'automne
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