Se mettre au vert, regarder la vie, les paysages, les détails sublimes que la nature offre mais qu’on oublie, entrer en soi et, d’un trait des plumes les plus poétiques qui soient, jeter l’encre comme on envoie une bouteille à la mer du beau afin de se ressourcer pleinement. Pour ancrer sa pensée au monde, des voyages immobiles sont parfois nécessaires. Mythiques et presque mystiques, les stylos Namiki ouvrent ces portes-là, celles du retour intime, de la pureté incarnée, du magnifique à portée de doigts. Ainsi, le Yukari Royale Scène de Nuit invite à ces méditations. Inspiré par le haïku « Ce printemps dans ma cabane, Absolument rien, Absolument tout », il est une ode à l’apaisement, une illustration de la relation unique, philosophique, spirituelle, religieuse presque, entre l’âme japonaise et la nature. Quand on découvre le tableau minimaliste, calme et rassurant dont il s’orne, réalisé en Togidashi Maki-e agrémenté de poudre d’argent et même d’or, on part d’emblée en terres d’ailleurs, en contrées calmes. Un pavillon au cœur de la nuit éclairée par la pleine lune, des rochers, des pins, une cascade figée, tous épurés comme des silhouettes éternelles et, d’emblée, au premier regard, la magie opère : on vole ailleurs, on va loin, on voit autrement, on se ressource. Et on se dit que l’art de Namiki, une fois encore, offre aux esthètes des instruments d’écriture des miracles à l’état pur.
Namiki, Voyages, voyages
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