Joaillerie

DIOR JOAILLERIE Sous une bonne étoile

La vertu porte-bonheur des bijoux est tout aussi précieuse que l’or et les pierres. Chez Dior Joaillerie, les lignes Rose des vents, dont on fête lescinq ans, et Rose Céleste, la dernière-née, déclinent leurs trésors contemporains en hommage au superstitieux fondateur de la maison Dior. Une joaillerie ludique et dans l’air du temps qui manie les couleurs, les motifs symboliques et les nouveaux portés en toute légèreté.

Les aventures à succès ont souvent une bonne étoile. Christian Dior a trouvé la sienne, un modèle en métal à cinq branches percé d’un petit trou central, sur un trottoir de Paris, le 18 avril 1946. Il y voit tout de suite un signe du destin et, cette même année, inaugure sa maison de couture. Les étoiles deviendront son porte-bonheur de prédilection, toujours présentes dans sa poche comme au-dessus de sa table de travail, au studio de création de la marque. À huit branches, son chiffre fétiche, et inscrite dans un cercle, l’étoile a aussi accompagné son enfance à la villa normande de ses parents, Les Rhumbs, à Granville. Cette rose des vents, figure symbole des points cardinaux, lui inspira même une robe en 1950. La poésie de ce motif a, à son tour, soufflé à Victoire de Castellane, la directrice artistique de la joaillerie Dior, l’idée d’une collection qui célèbre aujourd’hui ses cinq ans

 

À sa naissance en 2015, la ligne Rose des vents se décline en quatre couleurs de pierre : la turquoise, la nacre, l’opale rose et le lapis-lazuli, toutes ornées d’une étoile à huit branches en or et cerclées d’une torsade grain de riz du même métal. «Derrière le symbole du voyage, on retrouve l’étoile de Christian Dior et l’idée d’un porte-bonheur, mais aussi la rose, sa fleur fétiche, note Victoire de Castellane à l’époque du lancement. Toute l’histoire de la maison est là, en filigrane. » Elle ajoute : «Rose des vents, c’est aussi une métaphore de la création. Créer, c’est chercher, tourner en rond, et puis trouver son repère cardinal et partir en voyage. La création est l’empreinte d’un voyage immobile.» Un an plus tard, la collection s’enrichit d’un sautoir, de pendentifs, de bagues et décline son motif dans une version en onyx ainsi qu’une autre sertie de diamants. En 2017, un fabuleux collier orné de 26 médaillons multicolores voit le jour, interprété cette saison tout en malachite. La même année, une mono boucle d’oreille est lancée, ouvrant le bal des nouveaux portés qui insufflent une joyeuse modernité à cette ligne aux racines nourries d’histoire. Le bijou de main, un bracelet qui lance une chaîne jusqu’à la naissance des doigts pour venir épouser l’un deux, arrive, paré d’or et diamants, en 2019. Ce millésime est aussi celui d’un nouveau chapitre. Cette fois, Victoire de Castellane part de la fascination de Christian Dior pour l’art divinatoire et l’astrologie. Comme il le raconte dans ses mémoires, le styliste s’en remettait à sa voyante, Madame Delahaye, pour le conseiller dans ses décisions et lui donner la force d’agir. La collection Rose Céleste revisite ainsi les figures du soleil et de la lune. Tout comme Rose des vents, les médaillons sont réversibles : d’un côté, une lune de nacre et trois minuscules étoiles en or blanc incrustées dans une pastille d’onyx avec une minutie infinie pour révéler tout leur éclat, de l’autre les rayons d’un soleil en or jaune ciselé brillant de tous leurs feux sur un fond de nacre. L’astre a également fait l’objet d’une grande précision pour le dessin de son demi-sourire et de son œil en amande. Les pierres ornementales ont été polies pour dévoiler une surface légèrement bombée tandis que l’or qui les encercle a, à nouveau, été façonné en grain-de-riz. Ici, la modernité est incarnée par le top model anglais Cara Delevingne, égérie de la collection, qui ajoute sa touche rock entre œil rebelle et perfecto de cuir noir. Fidèles, chacune à leur façon, à l’esprit de Christian Dior, Rose des vents et Rose Céleste proposent une joaillerie prêt-à-porter. Faciles à associer à une tenue par la diversité de leurs coloris, désirables en pièce seule ou en accumulation, et réversibles selon l’humeur du jour, celles-ci s’inscrivent dans la lignée des talismans qui jalonnent l’épopée du couturier comme celle de Dior Joaillerie (voir encadré). Comme quoi, le chemin du bonheur est parfois pavé de bonnes intentions

Par Louise Pothéry - Publié le

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