Monaco : quand le Paris populaire se réinvente

Dans le quartier Croulebarbe, à la lisière du 5e arrondissement, trois restaurateurs chevronnés insufflent une nouvelle vie à un ancien café d’angle des années 1960. Le Monaco conserve son caractère originel avec sa devanture en marbre vert et son bandeau Kronenbourg, tout en adoptant les codes contemporains: moulures d’époque, pierre apparente et mobilier scandinave créent un dialogue entre passé et présent. Pierre Marfaing, Matthew Ong et Ulysse Molinet, respectivement Français, Anglais et Chilien, unissent leurs parcours pour proposer une cuisine aux influences variées. Le menu, qui change régulièrement, revisite les classiques du bistrot parisien avec des touches anglo-saxonnes et méditerranéennes. Côté entrées, les nuggets de ris de veau à la mayonnaise gochujang (17 €) illustrent cette fusion des genres. On y trouve aussi des plats comme la poitrine de veau confite avec polenta et carottes rôties (22 €), ou le secreto de cochon ibérique accompagné de patates douces violettes (23 €). Les desserts ne sont pas en reste, comme en témoigne la crème brûlée au tahini (10 €). La carte des boissons fait la part belle aux bières artisanales de la Brasserie du Grand Paris et aux vins naturels, sélectionnés avec l’aide des Caves du Roy. Le lieu s’adapte aux différents moments de la journée : petit- déjeuner abordable, formule déjeuner en semaine à 20 €, snacks disponibles en continu et brunch dominical aux accents british. L’établissement cultive une atmosphère décontractée, renforcée par la présence d’un flipper vintage de 1973, faisant du Monaco un point de rendez-vous convivial où l’on peut aussi bien apprécier un café matinal qu’un dîner entre amis.

• 07h30 à 23h30
• Dimanche 10h à 16h
• Fermé lundi
• Prix moyen: 45 €