Maxim’s, le chef Nicolas Castelet à la tête du restaurant gastronomique

Créé en 1893 par Maxime Gaillard, un garçon de café, Maxim’s n’est alors qu’un petit bistrot sans prétentions. Mais le 21 mai de la même année, au sortir du Prix de Diane, la courtisane (et vaguement comédienne) Irma de Montigny, qui avait atterri là par hasard, enthousiasmée par l’ambiance et la cuisine de la maison, avait alors lancé en partant : « Maxime, je vais lancer votre bouchon ! » La promesse fut tenue, et Maxim’s devint alors le rendez-vous de tout le gotha parisien pendant plusieurs décennies, finissant même par obtenir le sacre : 3 étoiles au Guide Michelin. à partir des années 70, Maxim’s avait entamé une très lente descente aux enfers, jusqu’à fermer au déjeuner en 2010. La maison ne faisait alors guère plus parler d’elle, excepté pour ses soirées encore prisées par quelques happy few nostalgiques. Mais ce phénix de la restauration parisienne renaît aujourd’hui de ses cendres, avec l’arrivée aux fourneaux de Nicolas Castelet, chef de 38 ans qui a roulé sa bosse aux côtés de nombreux chefs étoilés, tels que Christian Le Squer. à la carte, on retrouve certains indémodables de la maison, comme le filet de bœuf Rossini et pommes soufflées Maxim’s (103 €), quelques propositions de saison aux accents néo-classiques, comme le risotto aux girolles et vieux parmesan (45 €), le saint-pierre, crumble de courgettes, sarriette et olives Kalamata (78 €), la poularde de Bresse aux morilles et purée de pommes de terre (79 €), ou encore l’incontournable soufflé Grand Marnier et sorbet orange sanguine (25 €). Bien entendu, la maison a conservé son prestigieux décor Belle époque, se contentan d’un léger lifting. Le midi, les hommes d’affaires du quartier ont déjà fait leur quotidien de l’impeccable menu déjeuner à 60 €.

• De midi à 14 h et de 19 h à 22 h, Fermé dimanche, lundi et mardi,Voiturier
• Prix moyen : 160 €.