Sora Quand la riviera rencontre la gastronomie Nippone

À deux pas du Trocadéro, un vent nouveau souffle sur la gastronomie parisienne avec l’ouverture de Sora, une table qui donne envie d’entonner un hymne à la fusion nippone-méditerranéenne. En japonais, sora signifie ciel. C’est cette vision aérienne et poétique qui a inspiré Michel Puech, déjà à la tête de brasseries emblématiques (Cézanne, Pastis, Carmona…). Le cadre, imaginé par l’architecte d’intérieur Isadora Viquel, se présente comme une plongée méditerranéenne en plein Paris. Lumineux, coloré, il rappelle la Riviera, avec des touches évoquant la côte amalfitaine. Entre écailles de carpes Koï sur une moquette carmin-vert-azur et tables en onyx lovées dans des alcôves saumon, l’élégance est partout. Côté cuisine, l’expérience est tout aussi riche. Claudio Rotondo, avec son acolyte Stefano Figurelli, navigue habilement entre traditions japonaises et saveurs occidentales. Des exquis sashimis (de 18 € à 34 €) en passant par des makis inattendus (de 14 € à 16 €), comme celui à la boutargue, chaque plat est une découverte. La maison déroule également quelques classiques, comme l’emblématique black cod laqué au miso (46 €), rendu célèbre par le chef Nobuyuki Matsuhisa, plus connu sous le nom de Nobu. À l’heure des desserts, le tiramisu au thé matcha (14 €) invite à un voyage gustatif entre Méditerranée et pays du Soleil-Levant. Sora, c’est aussi un bar feutré mixant cocktails classiques et créations d’inspiration nippones proposés au prix unique de 18€.